Oeuvre de Fiction : Rites Funéraires dans la Science-Fiction, la Fantasy et au-delà
Rites Funéraires dans « Game of Thrones »
George R.R. Martin a créé l’univers complexe de l’oeuvre de fiction « Game of Thrones ». La mort y est omniprésente, entourée de traditions et coutumes. Les Starks, protecteurs du Nord, vivent par le mantra « L’hiver vient ». Il symbolise la prudence face aux dangers. Ils honorent leurs morts dans les cryptes de Winterfell, suivant un rite ancestral.
La Garde de Nuit, au-delà du Mur, affronte les marcheurs blancs. Ils brûlent les corps de leurs camarades défunts. Cette pratique prévient la transformation en créatures de glace. Elle contraste avec les rites du sud de Westeros, où les traditions varient par famille et région.
Les Targaryens possèdent le sang du dragon et une connexion unique avec le feu. Cet élément symbolise leur puissance et autorité. Cependant, Martin n’indique pas qu’ils incinèrent systématiquement leurs morts. Pour les Targaryens, le feu représente plus leur lien avec les dragons qu’une coutume mortuaire.
Rites Funéraires dans « Le Seigneur des Anneaux »
J.R.R. Tolkien a créé le monde diversifié du « Seigneur des Anneaux ». Chaque peuple de la Terre du Milieu honore ses morts différemment, reflétant sa culture et ses valeurs. Les Hommes de l’Ouest, surtout du Gondor, organisent des funérailles somptueuses. Ils placent les défunts dans des tombeaux de pierre et les honorent avec des poèmes et des mélodies, montrant leur respect et leur deuil.
Les Elfes, en harmonie avec la nature, célèbrent la vie de leurs défunts avec des chants et des rites élégants, symbolisant leur immortalité et leur lien avec l’univers. Les Nains, eux, sculptent des sépultures dans les montagnes, rendant hommage dans le recueillement de la pierre.
Chaque tradition, unique et enracinée, enrichit l’univers de Tolkien. Elle transforme le passage de la vie à la mort en un périple sacré.
« Star Trek » : L’âme éternelle des Vulcains
« Star Trek » a exploré de nombreux sujets philosophiques et existentiels au fil des ans. Les Vulcains, avec leur logique impeccable, voient la mort non pas comme une fin, mais comme une transformation. Avant l’incinération, lors de la « Cérémonie de la Fin », l’âme, ou « katra », du défunt est transférée, préservant ainsi son essence. Cette croyance en la continuité de l’âme montre une facette étonnamment émotionnelle de cette race autrement stoïque.
« X-Men » de Marvel : Renaissance et métamorphose du Phénix
Dans l’oeuvre de fiction des « X-Men », la mort n’est jamais définitive. Jean Grey, ou Phoenix, en est la parfaite illustration. Après sa mort, Jean se métamorphose dans un éclat de flammes semblable à un phénix, symbolisant sa capacité à renaître de ses cendres. Mais ce n’est pas qu’une simple résurrection. C’est une transformation, une évolution. Elle capture l’essence même du monde des super-héros de Marvel : malgré les adversités, il y a toujours espoir de renaissance et de renouveau.
Rites Funéraires dans World of Warcraft
Dans le jeu « World of Warcraft » (WoW), les joueurs créent des rites funéraires innovants pour honorer des amis virtuels décédés dans la vie réelle, introduisant une dimension religieuse dans l’univers du jeu. Ces cérémonies, souvent improvisées, se déroulent dans des lieux significatifs du jeu comme la cathédrale de Hurlevent et peuvent varier en forme et en taille. Par exemple, en Chine, ces commémorations lient les mondes virtuels et réels, illustrant la capacité des jeux à créer de nouvelles formes de sociabilité et de rituels. Ces pratiques démontrent l’impact des mondes virtuels sur la vie des joueurs et leur permettent d’explorer des questions existentielles telles que la mort et le deuil. (voir lien en fin d’article vers ce document passionnant)
De « Game of Thrones » à « World of Warcraft », l’oeuvre de fiction explore nos fascinations, nos craintes et nos espoirs face à la mort. Ils servent de reflet à nos diverses perceptions de la mortalité. Dans chaque univers, dans chaque histoire, un message résonne : « memento mori » – souviens-toi de la mort, mais aussi de la vie et de tout ce qu’elle englobe.
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